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"La photographie m'a permis de prendre le temps et la distance dont j'avais besoin pour comprendre le monde et ne plus seulement l'éprouver. Elle m'a permis d'élaborer et de partager ma pensée"

Vivre à l'hôtel, une forme méconnue du mal logement - Toulouse - 2024

Ces photographies sont issues de l'enquête sociologique et visuelle que nous avons mené avec le collectif OHI sur l'hébergement d'urgence par le 115 à Toulouse en 2021. Ces photographies font parties des données scientifiques visuelles qui ont composé le rapport de l'Observatoire de l'Habitat Indigne, elles en sont aussi une forme de restitution que nous avons présenté au grand public sous forme d'exposition photographique collective au CIAM et à la Galerie du Château d'Eau à Toulouse, mais aussi sous forme d'expositions pédagogiques accompagnées de débats dans différents espaces associatifs et culturels.

Dans cette recherche, la photographie, le dessin et le texte ont été présentés sans hiérarchisation avec l'envie d'une écriture collective pour rendre compte auprès du plus grand nombre des conditions souvent indignes de l'hébergement d'urgence dans les hôtels toulousains.

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Inédites - France et ailleurs - 2016

Mes photographies, qu’elles soient documentaires ou prises à la volée, sont toujours des explorations personnelles et mes thématiques photographiques ont toutes trouvé naissance dans des questionnements subjectifs et intimes.

Pour composer la série des “Inédites”, j’ai dû plonger dans mes archives et faire se parler des images produites à des périodes différentes de ma vie. Je ne construis pas une histoire mais plutôt des sensations visuelles, de l’ordre du sensuel, de la matière, comme pour donner une texture à des questionnements personnels.

Cette série a été réalisée dans le cadre du festival documentaire "échos-ci échos-là". J'y proposais une analyse de la division genrée des pratiques photographiques entre photographie documentaire et photographie de l'intime.

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Arménie - 2006

Déambulation en Arménie, de Erevan au Haut Karabakh. 

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Zatik Orphelinat de Erevan - Arménie - 2005

Après le terrible tremblement de terre de 1988 à Gyumri, lors duquel 55’000 personnes ont perdu la vie, le nombre d’enfants sans abri a dramatiquement augmenté dans les rues d’Arménie. En 1993, l’orphelinat «Zatik» (coccinelle) a ouvert ses portes en accueillant environ 25 enfants. Il héberge aujourd’hui environ 130 enfants.

C'est construit par la suite, la maison arc-en-ciel qui héberge des filles de 15 à 18 ans victimes de violences, elles y fabriquent des cartes de vœux brodées pour avoir un petit revenu et continuer leurs études.

Cet orphelinat d'état tente d’être autonome, dans la ferme les enfants cultivent les légumes qui constitueront la majorité des repas de la cantine de l’orphelinat.

Les enfants circulent librement dans cet orphelinat, certains n'ont plus de familles, d'autres reçoivent des visites.

De jeunes volontaires européen.ne.s viennent animer les temps après l’école et les dimanches. Les équipes salariées, chaleureuses, s’occupent des enfants jusqu’à leur majorité.

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« Intérêts Tsiganes » Slovaquie, Roumanie, Bulgarie, France - 2008

Le programme européens « Roms et Voyageurs » mis en oeuvre par la FNASAT en 2008 œuvrait à la promotion et la reconnaissance des savoirs informels de la communauté Roms à travers l'Europe.

Ce travail documentaire présente quelques unes des interventions sociales menées pour et avec les membres de la communauté Rom.

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Kesaj Tchavé, Festival Interbidonville - Slovaquie - 2008

En Slovaquie j’ai rencontré Ivan Akimov et son groupe les Kesaj Tchave.

C’est par le biais de la musique qu’Ivan, éducateur spécialisé, intervient au quotidien auprès des enfants des bidonvilles isolés de Kezmarok dans les Tatras en Slovaquie. Avec sa dacia, il va tous les jours sortir les enfants des bidonvilles pour les amener dans le garage des beaux parents. Un groupe se crée, les Kesaj Tchavé, un rêve fou de tournées en Europe est devenu réalité et est maintenant bien rodé. Le festival interbidonville, organisé chaque année, va permettre de chercher de nouveaux talents mais surtout va provoquer la rencontre des ces communautés roms vivants dans des bidonvilles dont ils ne sortent pas souvent.

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Vie et lumière, rassemblement évangéliste - France - 2006

C’est en mai 2006 que je pars à la rencontre du mouvement pentecôtiste tsigane "Vie et Lumière".

L’association cultuelle française a été fondée en 1952 par le pasteur Clément Le Cossec, un non-Tsigane ("gadjo"), et fait partie de la Fédération protestante de France depuis 1975.

C’est à Nevoy (45) que j’assiste au grand rassemblement annuel. Plus de 3000 caravanes et environ 30 000 personnes sont venues pour prier, être baptisés ou encore pour recevoir la formation de pasteur.

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El camino del Rocio - Andalousie - 2005

La vierge del Rocio appellée aussi « la blanca paloma » rassemble autour d’elle à pentecôte des milliers de pèlerins dans le village del Rocio de la province de Huelva.

C’est à pied, à cheval, en 4X4 que les pèlerins suivent le « Sinpecado » de leur village, drapeau représentant la vierge et transporté jusqu‘à elle par des mulets.

Ce mouvement rassemble gitans et payos (non gitans) vers un retour au nomadisme.

Invitée par  la confrérie de la Cabezas de San Juan j’ai pu voir pendant une dizaine de jours gitans et non gitans d’Espagne se retrouvent autour d'un même feu.

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Révolte au camp de la Pause - France - 2005

En 2005 alors que je décidais d'aller à la rencontre de la communauté manouche de Castres avec l'idée naïve d'écouter des sons de guitares manouches, j'entrais pour la première fois dans le camp de la Pause où vivaient plus de 150 personnes sans sanitaire et un seul robinet d'eau depuis plus de 15 ans.

Dans l'indifférence générale, ces familles avaient été abandonnées dans de graves conditions d'insalubrité mettant à plusieurs reprises leurs vies en danger.

Bien que la loi Besson II - 2000 obligeait les communes à construire des aires d'accueil, la commune jouait avec le temps.

Après un coup de colère et quelques pneus brûlés et le soutien de l'association des Compagnons bâtisseurs, la Mairie se manifestait enfin. Un an plus tard une aire d’accueil voyait le jour...

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